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Idoscope

L’Idoscope est une architecture simple faite de deux boites obscures posées face à face. Héritier du cinéma, de la performance et du théâtre, cet objet-lieu non identifié peut accueillir 15 spectateurs. Le mur commun à ces deux boites est un écran en papier : c’est là sa particularité. Mais cet écran ne fonctionne plus comme réceptacle habituel d’une projection d’images préparées.

En effet, ici, pas de vidéo-projecteur, pas de diapositives, pas de caméras, pas de télévisions... mais les Paper Men : quatre comédiens-plasticiens et un technicien qui, derrière l’écran donc dans l’autre boite, fabriquent par manipulations en direct une séquence poétique en sons, lumières, corps/objets, ombres, matériaux (couleurs/ volumes), jeux d’optiques et voix. Cet écran devient toile à peindre, espace à éclairer, frontières à déchirer-traverser... création d’un univers plastique dans un temps réel.
’’Simulateur de rêves ou de cauchemars’’ : noyé au centre de l’image sonore et comprimé dans l’intime de sa posture spatiale le spectateur vit pendant dix minutes une expérience autant qu’un spectacle.

Dérézo pose la question de l’image au théâtre, ce lieu d’échange et d’interaction entre tous les arts convoqués. L’Idoscope est une tentative d’un certain langage, d’un partage d’une théâtralité singulière avec le spectateur-citoyen-témoin de notre société technologique du sur-média.

Conception / direction: Charlie Windelschmidt
Avec: Fabien André, Farid Bouzenad, Laurent Fernandez, Geoffroy Mathieu, Delphine Simon Régie générale / lumière / son: Sébastien Bouclé