Ronan commence le théâtre à Montréal (Canada), à 12 ans. Tout est parti d’une rencontre avec Julien Blais, le directeur artistique du Collège International Marie de France, où il étudiait. Il lui propose dans un premier temps de faire les « ateliers du soir » ensemble, en technique. C’est donc derrière les régies qu’il prit contact avec cet art. L’année suivante, on lui propose de passer au plateau.
À partir de là, la machine était lancée. Durant les années suivantes au CIMF, Ronan participait à tous les projets possibles avec Julien, que ce soit en technique ou en jeu. Au fil du temps, plusieurs professeurs ce sont mis à créer des spectacles ou des ateliers théâtre. Il a eu la chance de pouvoir tous les faire, et ainsi diversifier ses expériences et ses approches du travail. Grâce à cela, il part à New-York lors de son année de première, pour participer aux concours Inter lycée Français. Ils remportent d’ailleurs le prix du meilleur Duo, dans une réécriture de L’écume des jours de Boris Vian.
Cette même année, en 2011, il rentre en France et s’installe à Lyon; pour y faire une Terminale L au lycée St Just, option lourde de théâtre. C’est alors qu’il apprend qu’en France il existait des écoles supérieures de théâtre. À la fin de son année de Terminale, il décide de continuer sa formation dans des écoles « intermédiaires ». Puis, passe le concours d’entrée du Conservatoire de Lyon et celui d’Arts en Scène, (école privée basée sur Lyon). Il fût accepté dans cette dernière puis suit le cursus complet de deux ans. Suite à cela, il tente d’intégrer le COP (cycle d’orientation professionnel) du Conservatoire de Lyon.
En parallèle, il fait parti d’une troupe, Nuits humides, créée avec des amis. Ils ont monté plusieurs pièces de Techekov, Jean Genet et Dostoïevski. Cette expérience lui a permis d’avoir une vison sur la gestion d’une troupe, la création également, en dehors des « institutions », et surtout la difficulté de trouver des lieux de reproduction, avec les problématiques des subventions, des droits d’auteur etc.
À la fin du Conservatoire, il rejoint les bancs du TNB en septembre 2015, et en sort à l’été 2018. Lors de cette formation, il côtoie une grande diversité que ce soit dans les arts pratiqués ou les méthodes de travail.
Depuis ses débuts en théâtre, il conserve son attrait pour l’aspect technique. Cette pratique est complémentaire avec le métier de comédien selon lui.